Vélib : oui, mais comment ?
Article publié le 20 juin 2016
Suite à notre proposition de mettre cet emplacement à la disposition de chacun, voici une première contribution postée par un cycliste garennois.
J’ai lu avec intérêt la tribune consacrée en mars au projet Vélib, la commune semble enfin se soucier de la place du vélo dans la cité. Néanmoins l’aspect sécuritaire inhérent à ce type de déplacement n’est pas perçu comme une priorité par la municipalité. Aucun aménagement digne de ce nom n’a été pensé et conçu à cet effet à la Garenne-Colombes. Certaines artères sont bien accessibles aux vélos mais cet état de fait est dû à la réglementation routière (limitation de vitesse à 30km /h pour les véhicules à moteur) et non à une volonté politique de la ville. Des indications ‘vélo’ ont bien été apposées sur ces artères mais de dimensions réduites donc illisibles pour les automobilistes et sans aucune matérialisation au sol. Ainsi la rue Voltaire dont la circulation est intense en est un exemple parlant : signalisation installée hors du champ visuel des automobilistes et marquage au sol longtemps absent sur la chaussée. Plus grave encore, ces artères limitées à 30km/h débouchent sur des artères non autorisées aux vélos sans que les automobilistes en soient informés. Des manifestations ‘vélo’ à l’instar de celle organisé par MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) et en partenariat avec des associations franciliennes, dont l’association Ensemble pour la Garenne-Colombes, sont organisées pour promouvoir le vélo. La commune doit encourager ce genre d’initiatives en accordant de l’intérêt à la circulation douce. Ainsi nous étions 15 cyclistes au départ de la Garenne-Colombes, le temps d’une journée, de partager la joie d’être ensemble à vélo, de découvrir des itinéraires pour rejoindre Paris puis participer à une parade colorée et bon enfant dans des rues délivrées un temps des autos, jusqu’au cœur de la capitale.
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