Arrivés à mi-mandat, nous sommes consternés par la manière dont sont prises les principales décisions municipales.

Pas de mise en perspective, pas d’anticipation, aucune cohérence d’ensemble. Le plan pluriannuel d’investissement maintes fois réclamé et promis n’est toujours pas à l’ordre du jour.

Ainsi, le Centre technique municipal a été délocalisé à Bezons, pour construire une école de 9 classes et un EPHAD. Pas d’étude sur les coûts induits par les allers retours du personnel municipal, sur le dimensionnement (ramené à 5 classes) et la localisation de l’école (rien dans le quartier sud) ; un montage financier dicté par l’urgence, condamnant notre commune à verser un loyer très élevé pendant 30 ans aux entreprises privées ; des conséquences lourdes de prestations mal évaluées (50 000 € supplémentaires par an pour le seul poste nettoyage).

Ainsi, la médiathèque a été implantée sans étude préalable sérieuse, avec un achat de terrains qui se sont avérés par la suite inexploitables, sans que soit prévu un parking pourtant obligatoire, sans étude des besoins ni estimation des frais de fonctionnement !

Hors les Champs Philippe, aucun projet d’ensemble pour passer de 10% de logements sociaux au taux légal de 20%. Sur quels quartiers, dans quelles proportions, à quel rythme ?

Force est de constater que la municipalité gère les affaires au coup par coup, réagissant à des opportunités et préférant le côté architectural des projets à l’intérêt collectif.

Pas d’anticipation, pas de concertation et des décisions prises en comité restreint : il est possible et nécessaire de conduire autrement l’administration de notre commune.