Cantine scolaire : un tarif en trompe œil.
Article publié le 1 septembre 2010
La mise en place des nouveaux tarifs de la restauration scolaire, en appliquant un soi-disant "quotient familial", traduit l’incapacité de la majorité municipale à mettre en œuvre une réelle politique de solidarité mais aussi à organiser une concertation, à concevoir et à promouvoir une démarche prospective en dépassant une logique purement gestionnaire.
Ce travail de modulation des tarifs a été bâclé. N’y ont été associés, ni les parents d’élèves, ni les membres delà commission des Affaires Scolaires ; aucune expérience menée alentour n’a été étudiée.
Le résultat est que la tranche la plus haute concernera près de la moitié des enfants garennois scolarisés en maternelle et primaire (44%). Peut-on encore appeler cela une ‘tranche’ ?!
Appliquer un tarif maximum identique à un foyer de 2 enfants avec un revenu fiscal mensuel de 3 300 € et à un foyer gagnant plus de 6 000 € est par exemple injuste.
Dans nos contacts, beaucoup de personnes parmi les plus aisées ont fait part de leur désir de contribuer à une action de solidarité. Considérer qu’une hausse de 3% est un maximum, est une insulte à leur générosité présumée. Rappelons que ce tarif même réévalué, reste largement inférieur au prix de revient du repas.
D'autant plus qu'il reste une marge de manœuvre si on considère les exemples environnants. Le tarif minimum garennois est de 2,82 € contre 0,50 € à Courbevoie,1,10 € à Bois-Colombes. C’est peu dire que la politique municipale est loin du compte !
L’essentiel pour la municipalité est peut-être ailleurs : elle peut désormais prétendre ne plus être la seule commune du 92 à ne pas appliquer le quotient familial. Et sur le plan de la communication, qui fait l’objet de lourdes dépenses budgétaires, cela n’a pas de prix…
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