Acheter durable, une impérieuse nécessité
Article publié le 20 octobre 2017
Les achats publics représentent en France 15% du PIB et ont un rôle déterminant pour les filières créatrices d’emplois et respectueuses de l’environnement. C’est par la commande publique que les élus vont traduire leurs intentions par des faits visibles sur le terrain : voitures propres, nourriture bio dans les cantines, produits d’entretien éco-responsables…. Il faut aussi intégrer l’aspect économique par une approche de coût global dans une vision du cycle de vie du produit. Le système d’appel d’offre public conduit souvent à la sélection du moins disant sur le coût direct. Depuis avril 2016 le développement durable s’impose légalement à tout acheteur public. Le travail à accomplir reste important. Les marchés de notre commune sont éloignés du développement durable : ce critère ne pèse souvent que 5% dans la note finale. Notre groupe insiste de manière systématique sur la prise en compte pragmatique des critères environnementaux dans tous les achats publics. Seules les données concrètes comme le grammage moyen de la nourriture bio dans nos cantines ou l’usage de produits écoresponsables comptent. C’est une écologie de la mesure concrète des choses. La majorité a reconnu sa marge de progrès et a engagé quelques actions intéressantes. Néanmoins le chantier reste important. Pour être efficace, l’achat durable nécessite des indicateurs opérationnels clairs pour estimer les besoins réels. On est loin du compte.
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