Le discours de la majorité municipale clame haut et fort que les impôts locaux n’ont pas augmenté depuis longtemps. C’est vrai depuis 2015.
Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’ en avril 2014, juste après avoir été élue, et sans en avoir parlé pendant la campagne électorale, la majorité municipale avait voté une augmentation des deux taux de taxes locales (foncier et habitation) de 6 %.

Ainsi, elle a pu profiter pendant toute la mandature de cette augmentation avec même le bonus de la réforme de la taxe d’habitation.

En analysant de plus près les conséquences sur la mandature, on peut constater :

- Que l’inflation sur la période 2013-2018 a été de 4,5 %
- Que les valeurs locatives ont augmenté de 6,25 % sur la période
- Qu’en partant d’une base 100 en 2013, et en prenant en compte l’augmentation de la valeur locative, nos impôts locaux se situent à l’indice 112,63 soit une augmentation de 12,6 % par rapport à 2013.

Par conséquent, l’astuce de l’augmentation importante du taux sur la première année du mandat permet :
- De faire oublier cette augmentation
- De bénéficier pendant toute la mandature de cette augmentation en la cumulant avec les autres augmentations
- De faire croire à une bonne gestion ce qui n’est en fait qu’une surimposition.

La majorité municipale ne voudrait-elle pas rééditer un coup analogue, en rendant toutes les rues du quartier Nord payantes, une fois les élections de 2020 passées ?