Chronique d’une pollution cachée (suite).
Cela fait plus d’un an que nous cherchons à sensibiliser la mairie à l’écoute des citoyens au sujet de l’ancien site de la société CHIMICOLOR, situé au 9-11 rue Médéric. En effet, plusieurs alertes ont été lancées, en particulier par un collectif de riverains.
Notre tribune publiée en mars dernier faisait le point à ce sujet.
Le Conseil municipal a voté le 17 septembre 2019 le projet d’instauration d’une servitude d’utilité publique sur ce site et sur une partie des terrains limitrophes.
Une enquête publique va donc se dérouler du 30 septembre au 30 octobre 2019. Elle est rendue nécessaire par la présence de pollutions résiduelles sur le site de Chimicolor et la nécessité de contrôler l’utilisation des eaux superficielles polluées sur les parcelles voisines.
Notre groupe demande une fois de plus d’engager une expertise pour évaluer la pollution du sol et de l’air sur les autres parcelles proches du site (exclues pour le moment de la zone de servitude).
Car les faits sont têtus. Les archives montrent des échanges de courrier entre la mairie et les différents exploitants de cette zone depuis 1936…au sujet de bains chimiques dangereux.
Nous rappelons en particulier la délibération du conseil municipal du 19 novembre 1985 (Monsieur Juvin était déjà un des élus) qui donnait un avis défavorable à l’extension d’activité de GMT (Chimicolor). La DDASS informait également le préfet de la présence proche d’un centre maternel et d’une clinique.
Les risques de danger envers la population sont connus depuis longtemps et le principe de précaution s’impose pour mener toutes les investigations nécessaires, en particulier pour les résidents et le public qui fréquente le parc Wangen-in-Allgäu voisin.